Pourquoi un ailier en 2026 ?
Le PSG a renforcé sa structure défensive et son équilibre au milieu, mais sait qu’une saison se gagne souvent par la qualité des décisifs dans les deux surfaces. Anticiper 2026 avec un ailier à fort volume de courses et capable de répéter les sprints dans le dos des défenses constitue une priorité logique : cela étire les blocs adverses, ouvre des angles de passe et libère des espaces pour les milieux créateurs. L’idée n’est pas seulement d’empiler des noms ; c’est d’ajouter un profil dont l’équipe aura besoin face aux blocs bas qui se multiplient en Ligue 1 et en Europe.
Dans ce registre, un joueur type Martinelli coche de nombreuses cases : attaque de la profondeur, agressivité au pressing, appels diagonaux, finition pied fort depuis le demi-espace gauche, et capacité à déclencher la transition en un contrôle orienté. Ce profil permet au staff de varier les menaces : fixer côté fort pour renverser, ou au contraire libérer l’opposé grâce à ses courses aimantant les couvertures.
Faisabilité sportive et financière
Côté sportif, l’intégration s’envisage dans plusieurs schémas : 4-3-3 (ailier à la réception des inversions), 4-2-3-1 (large puis attaque de l’intervalle) ou 3-4-2-1 (piston haut avec liberté d’attaquer le second poteau). Son rayon d’action permet de conserver un pressing haut tout en sécurisant les équilibres, à condition de bien organiser le contre-pressing derrière lui.
Côté coût, un ticket aux environs de 55 M€ en 2026 dépendra de la longueur du contrat, des bonus de performance et de la concurrence. L’important pour Paris sera de calibrer la masse salariale et de rester discipliné : un recrutement ciblé vaut mieux que des empilements qui brouillent la hiérarchie.
Ce que cela changerait sur le terrain
Avec un ailier de ce gabarit, Paris gagne des mètres « gratuits » à la récupération et des sorties de camp plus propres : fixer, déclencher la relance verticale, attaquer l’intervalle à pleine vitesse. En zone de finition, l’ailier peut casser la ligne par un appel intérieur, attaquer le second poteau sur centres opposés, ou frapper en première intention après une fixation du neuf.
Surtout, il augmente la variabilité des scénarios : si l’adversaire ferme l’axe, Paris élargit et renverse ; si l’adversaire coulisse vite, l’ailier plonge dans le dos du latéral. Résultat : davantage d’incertitude pour la défense et des ouvertures pour les milieux projecteurs.
Gestion des risques et timing
Tout recrutement comporte une part d’aléa : adaptation au championnat, blessure, compatibilités dans le vestiaire. Le staff peut réduire ces risques via une intégration progressive (minutes contrôlées, paliers de charge, repères tactiques clairs) et un cadre de performance individualisé. Le timing 2026 laisse de la marge pour planifier la transition sans bouleverser les équilibres actuels.
Mini-questionnaire (votre avis)
Le PSG doit-il prioriser un ailier rapide en 2026 ?


